4 févr. 2022
Session de février 2022 Ça y est ! Avec la première session de cette nouvelle législature, l’activité parlementaire a réellement débuté.
Au programme, une demi-journée de séance avec le groupe parlementaire, le mardi matin, et l’ouverture de la session le mardi 1 février à 14h00.
Après le discours inaugural de notre président, nous avons entamé les discussions sur l’accord intercantonal sur les marchés publics (AIMP). Par la suite, nous avons procédé à des élections judiciaires pour repourvoir 3 postes dans les différentes instances de notre canton.
Après ces dossiers, nous avons empoigné l’un des dossiers les plus importants de cette session, à savoir la révision générale de la législation fribourgeoise en matière de marchés publics (LCMP).
Les débats de la 1ère lecture ont été très nourris. Ils ont notamment donné lieu à une passe d’arme entre les députés Pierre Mauron (PS) et Nicolas Kolly (UDC). Pour les nouveaux arrivants, c’était un peu particulier d’entrer dans le bain avec des attaques personnelles qui volaient d’un côté et de l’autre ainsi qu’avec des réactions assez fortes contre les propositions contenues dans le projet de nouvelle loi.
Les « anciens » députés, habitués à ce genre de situation, nous ont rassurés en nous disant que c’était « normal ».
Des discussions ont notamment eu lieu sur le besoin de faire des concours et mandats d’études parallèles (MEP) ou pas dans le cas de nouvelles constructions ou rénovations et le cas échéant de définir le niveau du seuil financier auquel celui-ci devrait être soumis. L’autonomie communale dans ce genre de situation a également été au centre des débats.
Après plus de 2 heures de débats et plusieurs amendements issus des différents groupes parlementaires, le résultat des votes présentait des majorités courtes et des tensions au sein du parlement. L’heure étant passablement avancée, les débats pour la 2ème lecture ont été reporté au lendemain.
Mercredi, matin 2 février, 2ème jour de la session, nous avons débuté la 2ème lecture de la LCMP. De manière générale, les porte-paroles des groupes parlementaires confessent avoir passé des nuits agitées suites aux débats de la veille et ne sont pas satisfaits des courtes majorités lors des votes. En effet, les fronts étaient très tendus et présentaient de profondes divergences.
Conscients de cette problématique, les différents chefs de groupe se sont réunis pour trouver un compris susceptible de rencontrer un large soutien. C’est dans cette esprit et au terme de la 2ème lecture que nous avons fixé des règles supportables pour l’ensemble des groupes, à savoir le maintien d’un concours et des mandats d’études parallèles à parti d’un seuil de 10 mio CHF.
Au moment du vote final, le projet de nouvelle loi est accepté à la quasi-unanimité.
Au-delà des envolés de certains, je retiens de cet exercice l’importance des 2 lectures de cette modification de loi. La première lecture a permis à chacun d’apporter ses propositions au travers des amendements. Une fois ceux-ci traité et les points de frictions identifiés, les chefs de groupes et les membres de la commission qui ont rédigé le projet de loi ont su trouver les bons compromis pour arriver à une solution qui convient de manière large.
A la suite de ce débat, j’ai pu effectuer mon baptême du feu en prenant la parole au nom du groupe PLR-PVL pour transmettre la position sur l’objet 2021-GC-65 – Soutien financier à la reconversion professionnelle d’adultes. J’ai soutenu la proposition de faire un rapport afin de savoir s’il est pertinent de pérenniser les mesures 13 et 14 du plan de relance afin d’offrir des possibilités de reconversion ou perfectionnement aux adultes. Le postulat a été accepté avec 96 oui et 1 abstention.
Après ma prise de parole, j’ai eu un bref interview pour « La Télé » qui faisait un reportage sur les nouveaux députés du Grand Conseil.
Ce reportage peut être découvert en cliquant sur le lien ci-dessous (j’interviens à 4 min 04)
https://latele.ch/emissions/radar-fribourgeois/radar-fribourgeois-s-2022-e-23?s=3
Il est à préciser que chaque prise de parole, à l’exception des Conseillers d’Etat, est limitée à 5 minutes et qu’au-delà, le micro se coupe